24 septembre 2006

Le Québec moderne et les religions...


J'écoutais ce matin Richard Martineault qui parlait de sortir la religion de nos écoles. Les écoles seraient des lieux neutres face à la religion. En mon sens, je trouve l'idée intéressante. Toutefois, j'accroche sur un point : si nous sortons les croix des écoles, que feront nous avec les écoles juives; les kirpans; les tapis de prière, etc... Il est bien de ne plus vouloir une croix devant la classe mais qu'elle sera la position des ethnies sur le sujet ? Le Québec est une province molle quand la controverse explose. Que fera le gouvernement face à la situation : PLIER. J'aimerais votre optique du sujet...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

À mon sens, la religion est déjà sortie des écoles car on ne l'y enseigne plus. En fait, on ne l'enseigne plus comme il y a quelques années. On offre des cours "sur" les religions; un enseignement de l'ouverture face aux croyances diverses. On y parle peut-être un peu plus du catholicisme, mais en rapport avec son origine, ses fondements mais on ne prie pas, on ne prépare plus les enfants à recevoir les sacrements chrétiens.

Pour ce qui est du voile, du kirpan, du tapis de prière, c'est tout autre chose. Quand on parle de sortir la religion des écoles, il faut comprendre sortir l'enseignement totalement, élminer les affichages religieux tels que les crucifix et autres incônes. Par contre, on n'empêchera pas un catholique de porter sa croix au cou et on ne l'empêchera pas de faire sa prière dans un coin si tel est son désir. De la même façon, on ne peut pas empêcher la jeune musulmane de se voiler ou de déplier son tapis à la récréation pour prier.

Pour ce qui est de la mollesse du peuple québécois face à l'immigration, il y a matière à réfléchir. Oui dans une certaine mesure. On a peur de s'affirmer, de déplaire, d'énoncer nos convictions. Cependant, il pourrait y avoir une discussion d'ouverte sur ce sujet seulement. Je ne crois pas que cette histoire de religion à sortir du système d'enseignement ait un lien avec note mollesse. C'est une question de pouvoir offrir un enseignement qui rejoindra tous les jeunes.